What happens when a computer makes a âtypoâ or error at the very fundamental level â if a zero accidentally becomes a one? In classical computers, we can use repetition in the binary signals to make computers tolerant to faults such as these.
This same repetition process, however, cannot be applied to quantum computers due to the fundamental principles of quantum mechanics. The same property that promises to make quantum communications secure â the fact that quantum particles cannot be measured or copied without being corrupted â also makes future quantum computers more prone to errors, and makes errors on future quantum computers harder to detect and fix.
During his PhD at the Institute for Quantum Computing (IQC), Dr. Theerapat Tansuwannont, now an alumnus, worked with Dr. Debbie Leung, faculty member at IQC and the University of À¶ĘźÊÓÆ”âs Department of Combinatorics and Optimization, to develop new techniques for quantum error correction without introducing new errors to the original encoded qubits.
âTo correct errors, we use extra qubits called ancillas to collect information about the quantum errors without measuring the original encoded qubits. But if a data qubit or an ancilla has an error, itâs a bit like disease, you can potentially spread the error to multiple qubits or ancillas,â says Leung. âTherefore, we are trying to find new methods to correct errors and compute without spreading errors, a property called fault tolerance. Traditionally, this requires a lot of ancillas, and our main goal is to reduce the number of ancillas for fault tolerance.âÂ
Since quantum computers are still a future goal, theorists studying error correction methods are working on a wide variety of approaches to ensure that error correction methods, known as error-correcting codes, are available to suit the specific demands and limitations of future quantum hardware.

In their latest paper, Tansuwannont and Leung unified several existing error correcting methods to create a new technique that used fewer ancillas overall. They combined a method known as flag error correction, which identifies faults in the ancillas using secondary ancillas, with a method known as weight parity error correction, combining errors that have the same overall impact together and correcting them in the same way, even if the errors themselves are very different.
This combination led to a new family of codes, called capped colour codes and recursive colour codes, which is an extension of previous âcolour codesâ. The addition of the cap allows researchers to apply the flag and weight parity methods into this code set.
âThe recursive capped colour codes use half as many qubits as the colour codes with similar fault tolerant properties do,â says Tansuwannont. âThe lower number is meaningful because it is closer to the number of qubits experimentalists are able to make and work with today.â
Overall, the work of Tansuwannont and Leung develops a number of new code sets and circuits that lead to a set of fault tolerant protocols for quantum error correction. Their research demonstrates that the overall amount of computational resources and the cost needed to achieve this can be significantly reduced. Their efforts have brought researchers closer to bridging the gap between theoretical and experimental work, and towards a future quantum computer.
âFrom a theoretical perspective, we want to design a protocol that has a high threshold for correcting errors. From the experimentalistâs point of view, they want to develop hardware that has low error rates,â says Tansuwannont. âOnce qubit technology gets to a point where the physical error rate is below the threshold for our error correction methods, then we hope that a quantum computer can be built.â
This research,  was published in the journal PRX Quantum on August 11, 2022.

A visual representation of capped colour codes (left) and recursive capped colour codes (right). Each line intersection corresponds to the placement of a data qubit. A few ancilla qubits are placed at the centre of each volume to interact with surrounding data qubits during error correction.
Rendre les futurs ordinateurs quantiques moins vulnérables aux erreurs
Les citations de cet article sont traduites de propos tenus en anglais par ¶Ù±đČúČúŸ±±đÌęłą±đłÜČÔČ” et Theerapat Tansuwannont.
Que se passe-t-il lorsquâun ordinateur fait une « coquille » ou une erreur au niveau le plus fondamental â lorsquâun 0 devient accidentellement un 1? Dans un ordinateur classique, on peut avoir recours Ă la rĂ©pĂ©tition des signaux binaires pour le rendre insensible Ă de telles dĂ©faillances.
Par contre, ce procĂ©dĂ© de rĂ©pĂ©tition ne peut sâappliquer aux ordinateurs quantiques, en raison des principes fondamentaux de la mĂ©canique quantique. La mĂȘme propriĂ©tĂ© qui promet dâassurer la sĂ©curitĂ© des communications quantiques â lâimpossibilitĂ© de mesurer ou de copier des particules quantiques sans les altĂ©rer â rend Ă©galement les futurs ordinateurs quantiques plus susceptibles de commettre des erreurs, et rend ces erreurs plus difficiles Ă dĂ©tecter et Ă corriger.
Pendant ses Ă©tudes de doctorat Ă lâInstitut dâinformatique quantique (IQC), Theerapat Tansuwannont, Ph.D., a travaillĂ© avec ¶Ù±đČúČúŸ±±đÌęłą±đłÜČÔČ”, Ph.D., professeure Ă lâIQC ainsi quâau DĂ©partement de combinatoire et dâoptimisation de lâUniversitĂ© de À¶ĘźÊÓÆ”, Ă mettre au point de nouvelles techniques permettant de corriger des erreurs quantiques sans introduire de nouvelles erreurs dans les qubits codĂ©s dâorigine.
« Afin de corriger des erreurs, dit Mme Leung, on ajoute des qubits auxiliaires pour recueillir de lâinformation sur les erreurs quantiques sans mesurer les qubits codĂ©s dâorigine. Mais si un qubit de donnĂ©e ou un qubit auxiliaire est erronĂ©, il est un peu comme un virus qui peut se propager Ă de multiples qubits de donnĂ©es ou qubits auxiliaires. Nous sommes donc Ă la recherche de nouvelles mĂ©thodes permettant de corriger des erreurs et de faire des calculs sans propager dâerreurs, propriĂ©tĂ© appelĂ©e tolĂ©rance aux dĂ©faillances. Traditionnellement, cela exige beaucoup de qubits auxiliaires. Notre objectif principal est de rĂ©duire le nombre de qubits auxiliaires nĂ©cessaires pour avoir un systĂšme insensible aux dĂ©faillances. »
Comme lâordinateur quantique est encore Ă venir, les thĂ©oriciens qui travaillent sur les mĂ©thodes de correction dâerreurs adoptent une grande variĂ©tĂ© de dĂ©marches, afin que des mĂ©thodes ou codes de correction dâerreurs soient disponibles et adaptĂ©s aux exigences et limites prĂ©cises des dispositifs quantiques Ă venir.

Dans leur plus rĂ©cent article, M. Tansuwannont et Mme Leung rapportent quâils ont rĂ©uni diffĂ©rentes mĂ©thodes existantes de correction dâerreurs pour crĂ©er une nouvelle technique faisant appel, au total, Ă moins de qubits auxiliaires. Ils ont combinĂ© une mĂ©thode dâindicateurs, qui utilise des qubits auxiliaires secondaires pour identifier les erreurs dans les qubits secondaires, et une mĂ©thode de paritĂ© de poids, qui consiste Ă combiner les erreurs qui ont le mĂȘme effet global et Ă les corriger de la mĂȘme façon, peu importe que ces erreurs soient trĂšs diffĂ©rentes les unes des autres.
Cette combinaison a donnĂ© naissance Ă une nouvelle famille de codes, appelĂ©s codes de couleur limitĂ©s, ainsi quâĂ leur extension appelĂ©e codes de couleur limitĂ©s rĂ©cursifs. Lâajout de la limite permet aux chercheurs dâappliquer dans ce jeu de codes les mĂ©thodes dâindicateurs et de paritĂ© de poids.
« Les codes de couleur limitĂ©s rĂ©cursifs font appel Ă la moitiĂ© du nombre de qubits par rapport aux codes de couleur, pour des propriĂ©tĂ©s semblables de tolĂ©rance aux dĂ©faillances, dit M. Tansuwannont. La rĂ©duction du nombre de qubits est importante, car elle nous rapproche du nombre de qubits que les expĂ©rimentateurs peuvent fabriquer et avec lesquels ils sont capables de travailler aujourdâhui. »
Au total, les travaux de M. Tansuwannont et Mme Leung consistent Ă mettre au point un certain nombre de codes et de circuits menant Ă un ensemble de protocoles insensibles aux dĂ©faillances pour la correction dâerreurs quantiques. Leurs recherches montrent que la quantitĂ© de ressources de calcul nĂ©cessaires et le coĂ»t de la correction dâerreurs peuvent ĂȘtre sensiblement rĂ©duits. GrĂące Ă leurs efforts, les chercheurs sont plus prĂšs de combler lâĂ©cart entre la thĂ©orie et les travaux expĂ©rimentaux en vue de la rĂ©alisation dâun ordinateur quantique.
« Dâun point de vue thĂ©orique, dit M. Tansuwannont, nous voulons concevoir un protocole ayant un seuil Ă©levĂ© de correction dâerreurs. Quant aux expĂ©rimentateurs, ils veulent mettre au point un matĂ©riel ayant de faibles taux dâerreur. Lorsque la technologie des qubits aura atteint un point oĂč le taux dâerreurs physique se situe en dessous du seuil de nos mĂ©thodes de correction dâerreurs, on pourra espĂ©rer quâun ordinateur quantique puisse ĂȘtre construit. »
Lâarticle intitulĂ© (TolĂ©rance aux dĂ©faillances sur des codes de couleur limitĂ©s, avec peu de qubits auxiliaires) a Ă©tĂ© publiĂ© le 11 aoĂ»t 2022 dans la revue PRX Quantum.

ReprĂ©sentation visuelle de codes de couleur limitĂ©s (Ă gauche) et de codes de couleur limitĂ©s rĂ©cursifs (Ă droite). Chaque intersection de lignes correspond Ă la position dâun qubit de donnĂ©es. Quelques qubits auxiliaires sont placĂ©s au centre de chaque volume pour interagir avec les qubits environnants pendant la correction dâerreurs.