Dr. Thomas Jennewein, a faculty member at the Institute for Quantum Computing (IQC) and the University of À¶ĘźÊÓÆ”âs Department of Physics and Astronomy, has his sights set high and wide â specifically on a quantum satellite orbiting high above the Earth to connect Canada and Europe via a secure quantum communication link.
HyperSpace, a recently started three-year collaboration between researchers and funding partners in Canada and Europe, including Jenneweinâs team at À¶ĘźÊÓÆ”, are aiming to bring this dream to fruition. The goal of the collaboration is to demonstrate the feasibility of a transatlantic quantum satellite link capable of distributing photons entangled in multiple ways between quantum ground stations located in Canada and Europe. The teams will focus on research into integrated quantum photonics and optical space communications, including novel protocols and quantum link technologies.
âBy the end of the HyperSpace project, we want to have the satellite mission architecture ready, in essence to present a âhow toâ guide for an EU-Canada quantum satellite mission,â says Jennewein. âWe want to identify the potential technological bottlenecks, so we know to prioritize these areas as we work to make this future satellite a reality.â

Conceptual diagram of a quantum satellite dual-downlink scenario for linking Canada and Europe, as well as related research areas that will be explored in the HyperSpace project. (HD: High-dimensional)
Entanglement distribution is a crucial component to building the future "quantum internet" which will be a secure global quantum communication network. The HyperSpace satellite is envisioned as a double link node with two independent telescopes onboard the satellite. This dual link allows for the distribution of entangled photons simultaneously between widely separated quantum ground stations. Logistically, for the HyperSpace satellite to be capable of a transatlantic link, it needs to have a high orbit, which means the photons are highly likely to be lost as they travel from space to the ground. To solve this problem, the HyperSpace research teams are investigating how to make these longer satellite links feasible, by sending photons that are entangled in multiple degrees of freedom (frequency, time, polarisation), since they are more robust against loss and subsequent errors.
To learn more about the HyperSpace project, including the contributions from Dr. Thomas Jennewein, read the full story on À¶ĘźÊÓÆ” News.

Relier le Canada et lâEurope au moyen de la communication quantique par satellite
Thomas Jennewein, professeur Ă lâInstitut dâinformatique quantique et au DĂ©partement de physique et dâastronomie de lâUniversitĂ© de À¶ĘźÊÓÆ”, voit grand et vise haut â il rĂȘve dâun satellite quantique qui orbitera loin au-dessus de la surface terrestre afin dâĂ©tablir un lien de communication quantique sĂ©curisĂ© entre le Canada et lâUnion europĂ©enne.
Pour rĂ©aliser ce rĂȘve, le tout nouveau projet HyperSpace, une collaboration sur trois ans entre des chercheurs et des partenaires financiers du Canada et de lâEurope, dont lâĂ©quipe de lâUniversitĂ© de À¶ĘźÊÓÆ” du professeur Jennewein. Lâobjectif : dĂ©montrer la faisabilitĂ© dâun lien de communication quantique satellitaire transatlantique, qui serait capable de distribuer des photons intriquĂ©s de multiples façons entre des stations terrestres situĂ©es au Canada et en Europe. Les Ă©quipes mĂšneront des recherches sur la photonique quantique intĂ©grĂ©e et les communications spatiales optiques, notamment les nouveaux protocoles et technologies de liaison quantique.
« Au terme du projet HyperSpace, nous voulons que lâarchitecture de mission satellite quantique soit prĂȘte, explique le professeur Jennewein. Essentiellement, nous comptons prĂ©senter un âmode dâemploiâ pour une mission canado-europĂ©enne. Nous voulons cerner les Ă©ventuels obstacles technologiques, afin de leur accorder la prioritĂ© dans lâĂ©laboration future de ce satellite. »

Diagramme conceptuel illustrant un satellite quantique Ă liaison descendante double qui relierait le Canada et lâEurope, et montrant les domaines de recherche Ă approfondir dans le projet HyperSpace.
La distribution dâintrication est une composante fondamentale de la conception de « lâInternet quantique », qui sera un rĂ©seau de communication quantique mondial sĂ©curisĂ©. On envisage que le satellite dâHyperSpace disposera dâun nĆud Ă liaison double et de deux tĂ©lescopes indĂ©pendants. Cette double liaison permettra la distribution des photons intriquĂ©s simultanĂ©ment entre deux stations quantiques terrestres trĂšs distantes. Logiquement, pour que le satellite soit capable de relier les deux continents, il doit orbiter en haute altitude; or, il sâensuit que les photons risquent fortement de se perdre en chemin vers le sol. Pour remĂ©dier au problĂšme, les Ă©quipes de recherche dâHyperSpace tentent de rĂ©aliser cette longue liaison par lâenvoi des photons intriquĂ©s sur de multiples degrĂ©s de libertĂ© (frĂ©quence, mode temporel, polarisation), ceux-ci Ă©tant plus difficiles Ă perdre et donc moins sujets Ă erreur.
Un des cas dâutilisation du satellite dâHyperSpace est la crĂ©ation dâun lien de chiffrement entre deux stations terrestres au moyen de la distribution quantique de clĂ©s (DQC). Reposant sur les principes de la mĂ©canique quantique, la DQC est une mĂ©thode de communication cryptographique virtuellement inviolable par laquelle deux parties gĂ©nĂšrent une « clĂ© secrĂšte » partagĂ©e qui leur sert ensuite Ă chiffrer et Ă dĂ©chiffrer des messages diffusĂ©s publiquement.
Thomas Jennewein et les membres du , son laboratoire de photonique quantique, dirigent le travail de planification et dâĂ©laboration du cahier des charges de la mission dâHyperSpace, en plus de fournir du soutien technique pour la mise Ă lâessai des nouvelles technologies. LâĂ©quipe du professeur est dĂ©jĂ versĂ©e dans les technologies satellitaires quantiques, ayant dĂ©jĂ fait une dĂ©monstration de la DQC vers un rĂ©cepteur mobile en espace libre qui aura menĂ© Ă la mission QEYSSat en chantier Ă lâAgence spatiale canadienne. PrĂ©vu pour un lancement en orbite basse en 2024-2025, le Quantum Encryption and Science Satellite viendra dĂ©montrer la faisabilitĂ© de la DQC par satellite entre deux stations quantiques terrestres, lâune Ă lâUniversitĂ© de À¶ĘźÊÓÆ” et lâautre Ă lâAgence spatiale canadienne Ă Saint-Hubert, au QuĂ©bec. Le professeur Jennewein est le chercheur principal de lâĂ©quipe scientifique du QEYSSat.
« En tant quâAutrichien faisant maintenant de la recherche au Canada, je rĂȘve dâĂ©tablir un lien de communication quantique entre le Canada et lâEurope. Une telle connexion serait un immense tremplin pour faire Ă©voluer lâInternet cĂąblĂ© et bĂątir le rĂ©seau dâInternet quantique. »
La collaboration HyperSpace est cofinancĂ©e par le Conseil de recherches en sciences naturelles et en gĂ©nie du Canada (CRSNG) et lâUnion europĂ©enne (par lâintermĂ©diaire du programme Horizon Europe). Les projets du professeur Jennewein contribuent aux efforts canadiens pour bĂątir une infrastructure de communication quantique et sâalignent Ă©troitement sur les objectifs de la StratĂ©gie quantique nationale. Les collaborateurs sont notamment : au Canada, lâUniversitĂ© de À¶ĘźÊÓÆ”, lâUniversitĂ© de Toronto et lâInstitut national de la recherche scientifique; en Allemagne, lâInstitut Fraunhofer dâoptique appliquĂ©e et dâingĂ©nierie de prĂ©cision (IOF); en Italie, lâUniversitĂ© de Pavie et lâUniversitĂ© de Padoue; en France, le Commissariat Ă lâĂ©nergie atomique et aux Ă©nergies alternatives CEA-Leti; et en Autriche, lâUniversitĂ© technique de Vienne.

Logo dâHyperSpace reprĂ©sentant, en bleu, un satellite reliant le Canada et lâEurope en un arc qui Ă©voque le globe terrestre